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jeudi 16 décembre 2021

Les échangés, version longue de la fabrique des bâtards [non censuré]

Les échangés, nouvelle édition de la Fabrique des bâtards, augmentée et non censurée, pour l'instant. 

Les échangés, c'est le nouveau titre de la fabrique des bâtards. Et c'est aussi un nouveau roman. J'ai ajouté à la première édition, un chapitre qui lance l'action dès les premières lignes. Il donne aussi des informations supplémentaires, qui permettent d'appréhender un peu mieux la psychologie de l'un des personnages.

La fabrique des bâtards était banni des AD par Amazon, qui estime que le mot bâtard est vulgaire, injurieux et profane (sic). Or, sans AD, la promo propre à Amazon, impossible pour un livre autoédité de remonter dans les requêtes. Il reste invisible et ne peut espérer trouver ses lecteurs.

Amazon est une formidable opportunité pour les indépendants, quoi qu'on pense de ce géant en situation de quasi monopole. C'est la seul plateforme libre d'accès, simple à utiliser et qui réunit tous les outils pour créer un livre. Mais c'est aussi un GAFAM, une grande société américaine, avec ses règles incongrues et son moralisme à la mode WASP, teintée de wokisme, tout la paradoxe américain.

J'ai donc tout essayé pour tenter de sauver la fabrique, en vain. Mes échanges avec les modérateurs basés en Californie, qui écrivent et lisent le Français en Anglais via Google Translate, sont juste surréalistes. J'ai changé la couverture, tenté de passer en douce en remplaçant les a de bâtard par des @. L'algorithme a tout prévu et ne laisse rien passer.

L'option nouveau roman s'est donc imposée. Et, avec elle, la nécessité d'améliorer le précédent. 

Voici comment est né Les échangés. 

En précommande jusqu'au 22 décembre, en Ebook et d'ores et déjà en version brochée.

https://www.amazon.fr/dp/B09NP2V363

jeudi 9 septembre 2021

La fabrique des bâtards : des idées tranchées sur des sujets sensibles.. osé !



Perrine a apprécié La Fabrique des bâtards. Je vous livre sa réflexion :

" C'était mon premier thriller politique et social et je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Et je n'ai pas été déçue. Je suis plutôt friande des romans dystopiques, futuristes... 

Et celui ci est particulièrement sombre ! Une possible réalité avec la CoParPar (CoParentalité Partagée). Je n'y avais jamais réfléchi mais c'est fou !! 

C'est une chance, une opportunité pour les couples non fertiles ou encore les homosexuels. Mais c'est également accepter en tant que mère de donner son enfant à des inconnus... 

Des idées assez tranchées sur des sujets sensibles, c'était osé ! Mais ça ne m'a pas dérangé le moins du monde. J'ai beaucoup aimé ma lecture et je recommande cet ouvrage. 

Sauf si vous avez les idées arrêtées."


jeudi 29 avril 2021

La fabrique des bâtards, à faire frémir, ou bondir, au choix



Capt Nemo, a laissé ce commentaire sur ma page Facebook, sous un post : 

"Redoutable !!! A faire frémir ou bondir, c'est au choix. Impossible d'avoir un avis simple et tranché sur votre roman. L'écriture elle même est agréable, fluide et incisive. Ca pourrait se lire d'une traite sans problème. Un bon "page turner". 

"Sur le fond du roman, très grosse implication politique et religieuse. Est ce un choix de votre part d'avoir des personnages aussi tranchés, limite caricaturaux ou sont-ce vos propres positions religieuses et politiques ? Ca, c'est pour ce qui peu faire bondir. "

"Ce qui peu faire frémir, c'est qu'on n'est plus sur de l'anticipation mais sur de la prémonition et que se genre de situation peu très bien arriver assez rapidement. Nos politiques semblent bosser dans ce sens, et ça ne fait pas rêver .... Au final, joli coup pour un premier roman, vous m'avez donné envie de continuer à vous lire." 

Une petite réponse s'impose à ce lecteur enthousiaste, que je remercie d'avoir pris le temps de me laisser une bonne note sur Kobo.

Je vous remercie pour votre commentaire, élogieux... 

Il y a forcément un peu de moi de-ci de-là. Mais les avis exprimés dans ce livre sont ceux des personnages, comme il est de coutume de dire. 

Ils sont caricaturaux, j'en conviens, mais c'est ce qui justifie des prises de positions radicales, sans quoi, il n'y aurait pas d'aventure, ni d'histoire. Les tièdes ne renversent pas les tables. Ils râlent sur les réseaux sociaux, autrefois au bistrot, et ils commentent le discours politique devant le télé, une bière à la main.

J'ai aussi la conviction que certaines personnes ont la capacité de s'engager sur un coup de tête dans des actions qui les dépassent. Ils bouleversent leur vie et celle de leurs proches, sans pour autant y avoir été conduit par une pensée construite.  

Tout ce que je décris dans la fabrique des bâtards existe plus ou moins en germe quelque part. Ce qui m'interpelle dans ces réalités, c'est qu'elles génèrent une division infinie. Sur de multiples points de friction, les avis se radicalisent et génèrent autant de points de rupture qui deviennent des lignes de fracture. 

Ce qui nous unit est devenu moins fort que ce qui nous divise.


mercredi 17 février 2021

La fabrique des bâtards en téléchargement gratuit

Téléchargez la fabrique des bâtards gratuitement, pour économiser 1,99€. Un acte de piraterie de haut vol. 


Mes alertes sur la fabrique des bâtards m'ont fait remonter ce soir que des miséreux cherchaient désespérément à se procurer mon roman en téléchargement gratuit. Et soudain mon cœur a vibré. Quelle sollicitude à mon égard ! Mais aussi quelle misère sur cette terre.
Quoi donc ? D'éclairés lecteurs, avides de bonnes pages, seraient donc si démunis, qu'ils ne trouveraient pas 1,99€ au fond de leur bourse pour acquérir mon œuvre ? Mais que les temps sont durs ! 

Mon sang n'a fait qu'un tour et j'ai donc pris céans la décision de leur offrir le bien convoité.
Je suis comme ça, moi !

J'offre donc aux déshérités qui en feraient la demande de recevoir gratuitement la fabrique des bâtards, sous réserve, comme il se doit, de justifier de leur état de détresse pécuniaire par tout moyen officiel. J'y mettrai quelques conditions, dont nous discuterons ensemble, notamment celle de faire connaissance. 

Qui sait, dans la conversation, il se pourrait aussi que je parvienne à les convaincre, qu'un peu de travail, fut-ce celui d'un vague écrivaillon, vaut bien deux piécettes.

jeudi 12 novembre 2020

La fabrique des bâtards, un thriller intense et dérangeant

 

La fabrique des bâtards, un thriller, avec de l'action pure et dure...

Recherché par la police, traqué par l’organisation criminelle d’un magnat du porno, Victor cherche à survivre. Dans sa fuite, il traverse un pays bouleversé par des émeutes urbaines.

L’action d’un homme seul a engendré l'anarchie. Des officines agissent en sous-main jusqu’au sommet du pouvoir. L’inspecteur Ledhu est dépassé et bientôt menacé. Tous les proches du fugitif devront s’exiler.

Au cœur de ce chaos se joue le destin d’un nouveau-né retiré à ses parents, objet de fantasmes et de conjectures. De son avenir dépend aussi celui de la société.

Assassinats, enlèvements, manipulations, trahisons, mensonges d’État et guérillas, les forces qui s’affrontent sont toutes puissantes. Il faudra transgresser les règles pour survivre. Qui y réchappera ? Et à quel prix ?

La fabrique des bâtards est un thriller dystopique intense. Au début était l’expérimentation sociétale ultime, l’alpha et l’oméga de l’égalité et de la fraternité…

 

" Une pépite. Une écriture fluide, incisive, un rythme soutenu, haletant. Il s’agit d’une auto édition et cet ouvrage mériterait bien plus de reconnaissance. Ce livre est une pépite que je prendrai plaisir à relire et à diffuser."

Marion

"C’est un roman assez déroutant qui fait tout de même froid dans le dos mais que je vous conseille car il est tout de même très audacieux. J’ai beaucoup apprécié les personnages travaillés dans le roman et leur évolution au fil des pages ! Un roman qui ne pourra que vous captiver ! "

Kathia

" On a droit à un roman d’action où il y a vraiment de l’action pure et dure, de la baston, de l’hémoglobine à qui mieux mieux, des tueurs, des justiciers, les bons et les méchants. "

Krys Aline

 En format broché ou e-book.

mardi 27 octobre 2020

Du chaos naît l'aventure : la fabrique des bâtards

La fabrique des bâtards est avant tout l'histoire d'une traque, une aventure, dans un contexte de troubles majeurs. 

Il y a deux manières de bouleverser la société : par la réforme progressive et par la révolution. Pour la première fois de l'histoire, une civilisation est soumise à l'anéantissement des fondements de son organisation sociale et de ses valeurs. Est-ce une réforme ou une révolution ? Peu importe. Le désespoir pousse le peuple dans la rue. Des communautés s'affrontent et l'Etat est au bout de ses contradictions.

L’histoire de la fabrique des bâtards tire sa source de l’expérimentation de l’hypothèse émise par Yann Moix : “ La vraie révolution, la vraie égalité totale, ce serait de mélanger les bébés à la naissance comme dans La vie est un long fleuve tranquille. On devrait interdire aux parents d'élever leurs enfants biologiques. “ Et naît un enfant supposé ne connaître ni son père ni sa mère. Une technostructure le désigne rejeton d’un couple d’hommes. La société avance. Le progrès est une machine. 

Les temps barbares

Comme toute machine, il est à la merci d’une défaillance. L’imprévu survient. Non pas une malfaçon, mais une poussière d’orgueil, la volonté d’un individu, le sursaut d’une conscience. Le destin de cet homme bascule dans le chaos que génère son geste. Des temps barbares précipitent les familles sur les routes. Des clans s’affrontent. Des forces occultes ourdissent des complots. Un règne nouveau vient pulvériser les ambitions progressistes. Les utopies résistent mal à la violence du réel. 

Du chaos surgit l’aventure. Là seulement s’exprime le romanesque d’où l’espoir peut tracer ses perspectives. Il faut à la vie des circonstances singulières pour muter en destin. Et seul le destin dispose du pouvoir d’enrayer les révolutions. 

La fabrique des bâtards - roman 

Disponible ici en numérique et en format broché

mercredi 7 octobre 2020

Toutes les chroniques à propos de la Fabrique des bâtards [màJ]



Ci-dessous, les dernières chroniques consacrées à la fabrique des bâtards, que je m'efforce  de tenir à jour. Merci à toutes ces chroniqueuses (il n'y a que des filles pour l'instant...) qui prennent le risque de s'intéresser à des auteurs inconnus et à donner leur avis sur leurs livres avec patience et bienveillance.  

Beaucoup de politique, de corruption, d'idées nauséabondes (en tout cas chez certains personnages), sans doute un peu trop pour ma petite âme sensible (!).
Je ne me risquerai pas à penser que certaines idées mises en avant puissent être celles de l'auteur, l'écriture permet justement à un auteur de se dissocier totalement de ce qu'il pense dans la vraie vie, mais en tout cas elles m'ont bousculée, voire choquée. Au moins ce livre ne m'aura pas laissée indifférente !

L'histoire dérange, les personnages sont des caricatures de la société, les faits de société sont ici poussés à l'extrême par des jugements de valeurs discriminatoires. On y trouve le parti pris des médias, le conditionnement et la dépendance au numérique, le « problème » de l'immigration, l'ode au modèle traditionnel catholique et les raccourcis cités=musulmans, terroristes, chômage, violence… le tout crée une atmosphère « dérangeante » …Une volonté d'heurter, de bousculer, peut-être de prévenir …
Un chose est sûre, ce thriller politique ne laisse pas indifférent.




Une pépite.
Une écriture fluide, incisive, un rythme soutenu, haletant.
Il s'agit d'une auto édition et cet ouvrage mériterait bien plus de reconnaissance.
Ce livre est une pépite que je prendrai plaisir à relire et à diffuser.



C’est un roman assez déroutant qui fait tout de même froid dans le dos mais que je vous conseille car il est tout de même très audacieux. J’ai beaucoup apprécié les personnages travaillés dans le roman et leur évolution au fil des pages ! Un roman qui ne pourra que vous captiver !


 Une plume agréable et agressive mais qui frappe juste. Je recommande ce livre aux fanas de dystopie.


La lecture a été plaisante, fluide et agréable (j'ai mis en pause un Michael Connelly que je lisais en parallèle pour finir ce livre), la narration écrite dans un bon français avec peu de fautes. Le présent me gêne toujours un peu, dans les récits, mais peut-être était-ce inévitable pour donner cette énergie.

On rentre immédiatement dans le vif du sujet, sans perte de temps (bien que, pour ma part, je préfère les événements qui se mettent en place petit à petit, mais il semble qu'à notre époque du toujours plus vite, cela rebute quelques-un).

Les personnages sont crédibles et bien décrits, les décors bien plantés, oui, c'était une lecture enrichissante.

La Fabrique des bâtards a une réelle identité et ne prend pas de pincettes pour faire passer ses messages.

Krys Aline 

On a droit à un roman d'action où il y a vraiment de l'action pure et dure. de la baston, de l'hémoglobine à qui mieux mieux, des tueurs, des justiciers, les bons et les méchants.

Océane sur Plume Volage :

Je vous conseille donc ce roman si vous aimez les dystopies et la politique, je pense qu’il vous plaira !

Solène 

J'ai pu me plonger dans le livre de Magnus Latro, qui m'a tenue en haleine du début à la fin et cela faisait longtemps que je n'avais pas réussie à me plonger comme cela dans un livre, l'auteur a donc su me faire retourner dans la lecture car dans ce livre le suspens est haletant


Véronique Hallier 

Un livre dérangeant : nous avons là un bon panel des choses « dérangeantes » étalées sous l'oeil averti des lecteurs, et laissant une marque. Elle peut être celle de la satisfaction tout comme celle de l'amertume. Quoiqu'il en soit, je suis certaine que cet écrit ne peut laisser indifférent, et pour ça, chapeau l'artiste !

Aurore Faugeron

Un livre très original qui, à partir du projet de parentalité partagée mis en place par le gouvernement, va soulever de nombreuses problématiques : les inégalités, le racisme, la violence, la gestion des banlieues, les lobbys politiques...




Karen Kazcook :

Accessible et jamais rébarbatif, centré sur une intrigue efficace et maîtrisée, il arrive à nous en mettre plein la vue. J'ai apprécié ma lecture et ce voyage entre ses mots. Ce roman audacieux a donc su me convaincre et je vous en conseille la découverte.



@Lectureencours

Lecture terminée à l'instant! Je suis encore toute retournée... une lecture à un rythme de tous les diables, des intrigues et des manigances à vous glacer le sang... Un sacré thriller !

Shiro (sur Amazon) 

Très bon livre par contre le début est un peu long mais après on est vraiment dedans on ne lâche plus le livre jusqu'à la fin 😉 Je recommande.

Carole sur 1001 pages

Un roman qui nous laisse peu de temps pour respirer, autant par l’action qui s’y déroule que par le thème évoqué. 

Christi45

Malgré un début difficile, j'ai vite été happée par l'action de cette dystopie politique. (...)  Cette histoire effrayante, bouleversante m'a donné un vrai coup de poing.L'auteur ouvre avec brio une porte sur la réflexion sur la transmission de nos valeurs en ces temps difficiles.
 

Séverine Grégoire 

 Un roman qui se veut le reflet d'une actualité future où l'action politique domine largement dans une majeure partie du récit. Le sujet est traité avec sérieux sous la plume dynamique de l'auteur, engagé à délivrer son message sans demi-mesure. A lire pour tous ceux qui aiment se plonger dans les stratégies sournoises de nos politiques.


 

L'ensemble des critiques sur Babelio 

mardi 16 juin 2020

La fabrique des bâtards : titre censuré des pubs facebook



Le titre de mon livre n'est pas convenable ! Il ne correspond pas aux valeurs de Facebook. J'ai fait cette découverte en finançant mon premier post "sponsorisé", suite à une proposition du réseau social qui me disait en substance : "cette publication est plus populaire que les autres, touchez des milliers de personnes..."


Avide de faire croître ma "communauté" en vue de faire découvrir mon oeuvre injustement méconnue, j'ai souscrit à l'offre. Et là, surprise !
"Votre publication ne répond pas au standards de la communauté, blablabla " Motif : on n'utilise pas de mots "insultants" ou "grossiers" sur Facebook.

Je présume que le mot grossier est "bâtards", largement employé à des fins d'injures en langage fleuri des quartiers et très souvent accompagné de considérations peu bienveillantes à l'égard de la profession présumée de la maman dudit interpellé. 

Donc voilà, à chaque fois que j'ai essayé de booster un post comportant le titre de mon roman "La fabrique des bâtards", je me suis heurté à cet écueil. 

C'est pourquoi je l'écris désormais en remplaçant les a de bâtards par des fleurs de lys. C'est fleuri, plus joli et aussi plus poli, selon les censeurs de la novlangue.

Pour lire le roman cliquez ici. 

mercredi 3 juin 2020

Émeutes et violences, la toile de fond de la fabrique des bâtards est celle du quotidien


De la violence au quotidien, la France a glissé dans l'état insurrectionnel permanent. La sécession territoriale sera l'étape suivante, sous un vocable plus acceptable, probablement à la faveur d'une réforme institutionnelle décentralisatrice.

Il m'a donc semblé inévitable que la fabrique des bâtards, qui prenait le parti d'un récit dystopique, s'affiche en surimpression de cette ambiance chaotique. L'exode, les combats, la guerre civile et tout ce qui accompagne le déroulé de l'action se sont inscrits entre les lignes comme le décor d'un tableau. Je n'ai pas souhaité m'en expliquer dans le livre qui n'est pas une tribune politique, afin d'en maintenir la tension à travers les chapitres, mais voici en quelques lignes les réflexions qui ont conduit mon choix.

En un demi-siècle, je crois, dans toutes les zones périurbaines de France, une population exogène s'est substituée à des natifs qui, eux-même n'étaient que les enfants et petits enfants de l'exode rural. Au lumpenproletariat européen massivement déplacé au nom du progrès et du modernisme, pour une industrie aujourd'hui délocalisée, a succédé, dans les banlieues, les déclassés de la migration de masse. 

Une misère chasse l'autre, toujours attirée par l'Eldorado. Mais personne n'a souhaité anticiper les particularismes des nouveaux venus.

Dans les territoires dortoirs suburbains situés à l'écart des circuits économiques productifs s'est développée une sous-société dont les deux mamelles sont les aides sociales et le marché parallèle. Comme toute société moderne fondée sur la croissance, ces îlots sont soumis à des règles du commerce nécessitant une extension sans fin vers de nouveaux marchés, des espaces à conquérir, des âmes à dominer.

Ces quartiers fonctionnent en micros-états, dotés de leur propre police, de leurs coutumes et de leurs frontières. Ses habitants en ont écrit une histoire commune construite à rebours de celle de la France et dont la légitimité est entretenue à des fins politiciennes. Et il n'est plus légal d'en contester le bien-fondé.

Y rétablir l'ordre républicain reviendrait à y assécher d'un coup l'économie et à priver une partie non négligeable de ses habitants de l'essentiel de son confort.
Encore faudrait-il être à même d'y parvenir, car y pénétrer sous couvert de la cocarde tricolore constitue un cas d'ingérence et une déclaration de guerre.

Il faudrait se pencher plus en détail sur ce qui rend impossible la réintégration de ses banlieues perdues par la République. Il y a tant à dire sur ce phénomène devenu un cas de discorde nationale. 

La première raison de cette incapacité est la révolution permanente ou son avatar moderne, un progressisme éperdu voué à la conquête incessante de l'individualisme absolu. Les autres - l'électoralisme, la réalité économique et la sécurité - ne sont en fait que secondaires et découlent des fondamentaux idéologiques du régime républicain.

Cette République aura beau brader autorité et souveraineté et favoriser des enclaves autonomes - comme je le pressens - elle devra sans cesse s'opposer aux visées expansionnistes des caïds qui y règnent et ont pour nécessité de gesticuler dans des aurores enfumées pour mieux asseoir leurs baronnies éphémères. 

jeudi 9 avril 2020

La fabrique des bâtards [résumé]


L’enlèvement d’un nouveau-né
à ses co-parents déclenche une série de violences. Les forces de sécurité peinent à contenir des bandes armées. Des familles entières tentent de s’enfuir de zones urbaines qui ont fait sécession. Dans cette ambiance insurrectionnelle, les enquêteurs s’efforcent de retrouver l’enfant et d’identifier son ravisseur. Des groupes d’influence et des organisations politiques brouillent les pistes.


L’inspecteur Ledhu explore toutes les hypothèses mais son enquête lui échappe. Victor Perrodeau, son principal suspect, est pris en chasse par les hommes de main d’un magnat du porno et de sa fille, aussi envoûtante et sensuelle que nocive. Les filets se resserrent autour des protagonistes de cette traque sans pitié qui traverse des territoires bouleversés par les mutations de la société.

Poursuivi par un magnat du porno

Le fugitif qui cherche à préserver le secret de la nouvelle famille de l’enfant, doit échapper à ses poursuivants. L’enquêteur va devenir un danger et sa vie sera menacée. Des hommes et des femmes sont assassinés.

Victor doit sauver cet enfant, dont le destin est de devenir un symbole. Soit le symbole d’un nouvel ordre, apatride, sans famille, technocratique, mélangé, le premier bâtard officiel, fils d’une idéologie normative visant à broyer les liens naturels au profit d’une matrice aseptisée et égalisatrice. Soit le symbole de l’insoumission à cette broyeuse implacable.

Une idée simple et tordue à la fois

Au commencement était une idée simple : partager les nouveaux-nés entre toutes les familles en désir d’enfant. Une manière de faire écho à cette proposition de Yann Moix : « La vraie révolution, la vraie égalité totale, ce serait de mélanger les bébés à la naissance comme dans La vie est un long fleuve tranquille. On devrait interdire aux parents d'élever leurs enfants biologiques, » 



Il y a deux manières de bouleverser la société : par glissement progressif et par la révolution. Pour la première fois de l'histoire, une civilisation est soumise à l'anéantissement des fondements de son organisation sociale et de ses valeurs.

Est-ce une réforme ou une révolution ? Peu importe. Le désespoir pousse le peuple dans la rue. Des communautés s'affrontent et l'État est au bout de ses contradictions.

La fabrique des bâtards est un thriller politique et social, l’histoire d’une traque impitoyable. C’est un roman d’aventure qui dessine un futur possible s'inscrivant dans des lignes de fuites existantes. Les perspectives de la cité radieuse en gestation ne sont encore que des esquisses. Elles préfigurent pourtant un Titan.

Êtes-vous prêts à plonger dans le monde d'après ?

La Fabrique des bâtards - roman (236 pages - selon format)
Au format broché (uniquement sur Amazon) A télécharger en numérique 
En format Kindle
Sur Librinova

La fabrique des bâtards, l’histoire du roman

L'écriture de la fabrique des bâtards a commencé en 2015.


L’histoire de la Fabrique des bâtards a commencé au printemps 2015, le jour où je suis tombé sur la déclaration de Yann Moix :  

«C'est des liens du sang que sont venus le racisme, la monarchie absolue. La vraie révolution, la vraie égalité totale, ce serait de mélanger les bébés à la naissance comme dans La vie est un long fleuve tranquille. On devrait interdire aux parents d'élever leurs enfants biologiques. Cette manière de placer son ego dans sa chair me donne le vertige.»

Un point de départ révolutionnaire

Ce propos, exprimé dans le cadre d’une interview accordée au magazine Gala, visait à justifier la détestation de l’auteur pour la famille en tant qu’institution. S’il constitue en lui-même un point de vue véritablement révolutionnaire, il prend un sens tout particulier dans son contexte. Il trace dans ce cadre une perspective politique saisissante. Pour ma part, cette «boutade» m’a immédiatement ouvert un horizon barbare et inspiré ce récit, qui s’est tout naturellement enrichi des bouleversements qui affectent notre civilisation. 

Un récit inabouti

J’ai donc écrit l’essentiel de ce texte d’un trait, aboutissant à une impasse, car n’en ayant jamais prémédité de fin.
Des faits nouveaux, survenus durant le début de l’été 2019  m’ont intimé de chercher à achever ce travail, ou, pour le moins, d’en clore l’écriture.
L’avènement prochain de la PMA sans père, et de sa suite logique, la légalisation de la GPA, de même que l’accélération de la détérioration du tissu social dont je suis un témoin privilégié au quotidien, ont accompagné mon écriture.