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mercredi 27 octobre 2021

Six thrillers pour le prix d'un poche, promo Halloween !

En partenariat avec cinq auteurs de thrillers, je vous propose de bénéficier d'une promotion spéciale Halloween. Offre valable les 30 et 31 octobre.

Ces six thrillers sont proposés au prix promo de 0,99€ les 30 et 31 octobre, sur Amazon pour la plupart, mais aussi sur les autres plateformes de livres électroniques en ce qui me concerne pour Varcolac.

Varcolac, l’homme loup des Landes - Magnus Latro
Le puits du fou - Joffrey Sinet 
À la vie, à la mort - Laetitia Argoud 
Projet Hurricane - Hervé Bertou 
L’enfer vivait ici - Ludovic Metzker
J’irai souffler sur tes cendres - Emma Blue


Varcolac, l’homme loup des Landes - Magnus Latro

En lisière de la forêt des Landes girondines, le lierre s'affaire à effacer les ruines des bordels du Poteau. Mais le crime et le commerce de la chair ont laissé ici un héritage. Une femme est enlevée sur un parking. Des chasseurs ont disparu et des loups hantent les sous-bois. 
Des militants animalistes manifestent avec violence leurs revendications. Colère et incompréhension se confondent dans les campagnes. Le trafic de drogue s'épanouit à l'abri des grands pins et le sang coule sur les vieux pavés. Le rédacteur en chef du journal local est entraîné malgré lui par un déferlement terrifiant.
Les forces du mal affleurent des âmes tourmentées. Elles ont libre cours quand les ténèbres s'y répandent.


J’irai souffler sur tes cendres - Emma Blue

Solveig vient d’avoir dix-huit ans. Cette nuit aurait dû être synonyme de fête et d’insouciance. Mais la canicule en a décidé autrement. Un incendie fait des ravages meurtriers et change le cours de son destin. Pourquoi s’accuser d’un tel drame ? Personne ne semble comprendre. 
Maître Tévenin, son avocat, et Alice Cassel, chargée de l’expertise, réussiront-ils à décrypter ce mystère ?
J’irai souffler sur tes cendres est un roman psychologique qui vous entraîne sur les chemins tortueux de la résilience. 


Le puits du fou - Joffrey Sinet

Jusqu’où un père est-il prêt à aller pour rendre justice ?Un amour inconditionnel. Une vengeance machiavélique. Sur le papier, rien de plus banal. Depuis la nuit des temps, ce sont deux lieux communs de la littérature. Pourtant, un amour aussi profond et une vengeance aussi abyssale, vous n’en avez jamais vu. Et il se pourrait bien que, jusqu’à son dénouement, l’histoire effrénée de Marc-Olivier Novak vous rende complètement fou…
Qui tombe dans un puits n’en ressort jamais indemne.

Offre promo Halloween : 3,99€ - 0,99€

À la vie, à la mort - Laetitia Argoud 

Un terrible accident de voiture,
Une chute mortelle,
Un seul survivant...
Quand la vie décime les êtres qui vous sont chers, que vous reste-t-il ?
Plongé dans un profond silence depuis le drame, Jules vit reclus dans son manoir, sous les yeux bienveillants de sa grand-mère. Mais l’arrivée d’Ève va bousculer sa vie, et plus rien ne sera comme avant…
Avec ce cinquième ouvrage, l'auteure nous plonge dans un univers totalement différent de ses précédents romans. Après le polar et le thriller, elle nous immerge aujourd'hui dans l'au-delà...

Offre promo Halloween : 2,99€ - 0,99€

Projet Hurricane - Hervé Bertoli

Depuis sa plus tendre enfance, Kane Norton est capable de prodiges qui ne cessent d'étonner, voire inquiéter son entourage. 
Loin de lui rendre la vie plus facile, ses capacités hors de contrôle ne lui valent en réalité que méfiance et isolement.
Deux événements vont changer son destin : sa rencontre avec Lou, une marginale au passé trouble et sa collaboration avec Simon Terre Blanche, un thérapeute en mal de rédemption, bien décidé à résoudre l'énigme qu'elle représente.
A force de persévérance et d'obstination, il va percer son secret et déclencher bien malgré lui un réaction en chaîne qui va plonger leur existence dans le chaos.
Construit comme un film, Projet Hurricane nous entraîne dans une aventure qui tient le lecteur en haleine de bout en boutet laisse augurer de ce que pourrait devenir notre futur.

Offre promo Halloween : 2,99€ - 0,99€

L’enfer vivait ici - Ludovic Metzker

Trois amis d'enfance font l'acquisition d'une vieille maison de la banlieue berlinoise. Après plusieurs mois de travaux elle est devenue un magnifique gîte.
À l’heure où leurs femmes accueillent les premiers clients, Karl, Marc et Farid se rendent à deux cents kilomètres de là. Une ancienne gare suscite leur intérêt.
Une porte qui claque et qui refuse de s’ouvrir. Une ombre entrevue dans un miroir.
Des graffitis, des chants d’hier... Au tout début de la Seconde Guerre mondiale, les nazis pratiquèrent des expériences sur des prisonniers qui étaient contre le parti d’Adolf Hitler. De nos jours, il est temps, pour elle, de finir ce qui a été commencé… 
L’horreur se tient aux portes de cette ancienne maison entièrement rénovée en un sublime gîte. Les trois amis sont prêts à accueillir les nouveaux clients. Ils sont loin de se douter que l’horreur va frapper à la porte et aucun ne s’inquiétera des propos de ce vieux monsieur. Selon lui, il se raconte qu’autrefois… L’enfer vivait ici !

Offre promo Halloween : 2,99€ - 0,99€

vendredi 10 juillet 2020

L'auto-édition ou l'ubérisation du monde du livre



L'auto-édition ouvre à chacun la possibilité de proposer sa production littéraire sans prérequis. C'est une chance formidable pour de nombreux auteurs, qui peuvent trouver là une issue à leurs œuvres et partir à la conquête d'un lectorat. C'est aussi un champ d'expérimentation passionnant, car libéré des contraintes économiques ; il a permis à de nouveaux auteurs d'émerger. 

Quel avenir littéraire ?

De là à imaginer qu'il pourrait constituer l'avenir de la création littéraire, il faudrait au préalable que des structures autonomes s'approprient la mission d'orpaillage remplie depuis l'invention du livre par les éditeurs. Sans ça, les pépites qui sommeillent dans le limon ne remonteront jamais à la surface.

La littérature aura également toujours besoin d'acteurs économiques capables de prendre des risques financiers pour promouvoir des auteurs et leur œuvres. C'est le rôle des maisons d'éditions qui ont, jusqu'à aujourd'hui, contribué à l'émergence de nouveaux talents, souvent à contre-courant.

Il faut des orpailleurs

Ce temps est révolu. L'heure n'est plus à l'aventure éditoriale. Très peu d'éditeur - et de moins en moins les grosses maisons - ne s'égarent plus en dehors des sentiers battus. On se rachète les droits à travers les frontières, on re-publie les valeurs sûres et on ressort jusqu'à plus soif des resucées d'écrivains confirmés, garantis rentables. Le business est compliqué. Il faut débiter du best seller à flux tendu. 

Dans cette quête du bon coup, une nouvelle pratique émerge : la récupération de succès auto-édités. On repère un auteur dont les e-books s'écoulent comme des petits pains, dont la communauté fourmille de fans, et on le signe pour une aventure sous maison d'édition. Le risque est modeste, le potentiel financier conséquent.
Cette nouvelle chance offerte à des talents qui le valent bien mais que n'ont pas su repérer ceux dont c'est le métier, constitue avant tout un oral de rattrapage à moindre frais pour les éditeurs.

Les auteurs ne peuvent que se réjouir de cette reconnaissance au mérite. Mais la littérature y trouvera-t-elle son compte ? Quel public enthousiaste signalera demain le futur Julien Gracq auto-édité ?
Peut-être se trouvera-t-il un jour un nouveau génie de la langue parmi la multitude des nouveaux auteurs aspirant à se faire repérer, mais les tendances de l'auto-édition n'y sont pas propices.

Feel-good, new romance, heroïc fantasy, trio de tête

Entre feel-good, new-romance et heroïc fantasy, se glissent quelques thrillers, des polars et un peu d'érotisme. La thématique supplante la démarche littéraire et la créativité se perd au profit de la reproduction. 
Loin de moi l'idée de déprécier la qualité des auteurs ni leurs choix. Tout ce que j'ai pu lire est plaisant et il y a beaucoup de belles choses.
Mais sans un éditeur exigeant, à l’œil affûté, pas même le plus talentueux des auteurs auto-édité n'ira explorer les rives inexplorées de son talent. L'auto-édition incite ses auteurs à suivre le courant. Il faut être accompagné pour prendre des risques. 


jeudi 14 mai 2020

L’édition à petit tirage papier sans perdre d’argent, c’est possible mais...


Il y a moyen de publier un livre papier et de le diffuser localement sans perdre d'argent. (Photo par mohamed hassan - PxHere)

Avant de tomber dans l’auto-édition, j’ai aidé des auteurs à y échapper. Ou plutôt, je leur ai évité de se laisser prendre dans les filets de spécialistes du hold-up auto-éditorial. Au cas où vous ne sauriez pas, l’alter ego de Magnus Latro, moi-même, est journaliste, chargé de la gestion d’un modeste journal de province.

Un jour s’est présenté à mon bureau un gendarme à la retraite, féru d’écriture et qui se débrouillait plutôt mieux qu’un officier de police judiciaire en matière de rédaction. Une marque connue lui avait proposé un contrat à compte d’auteur, sans vraiment nommer la chose. Le pandore étant curieux par nature, il avait vite flairé l’arnaque.

Son histoire était simple et tenait la route. J'étais un peu révolté par les pratiques de la soi-disant maison d'édition qui lui réclamait en gros 2000 € pour imprimer 200 exemplaires et lui facturait derrière toutes les prestations du métier. Ça m'a donné envie d'aller voir comment ça se passe en vrai... De l’édition de presse à l’édition de livre, il n’y avait qu’un pas. 

Un contrat d'édition vrai de vrai


J’ai vite fait mes petits calculs et il suffisait alors d’écouler dans les 250 exemplaires d’un livre, en en imprimant 700 dans une imprimerie du coin pour ne pas perdre de sous. Le thème du roman était local et donc susceptible de concerner les lecteurs de ma feuille de choux. J’ai proposé à son auteur un vrai contrat d’édition, avec à-valoir, droits d’auteurs, publicité, diffusion et tout le saint-frusquin. 



Le livre est sorti. On en a assuré la promo via le journal. Et il s’est largement bien vendu. Nous avons renouvelé l’expérience avec un autre roman du même auteur. Le thème était sans doute moins fédérateur ; il s’en est moins écoulé. Mais personne n'a rien perdu. 

L’année suivante, un autre auteur est venu à ma rencontre sur une foire locale pour me proposer sa production littéraire. C'était l'occasion de vérifier le modèle économique avec un nouveau protagoniste. L'expérience fut concluante. 

J’ai dû cesser cette activité car elle nécessitait un travail important pour le suivi des ventes, l’animation du réseau de diffusion, la facturation et la mise en place. Il fallait aussi organiser les dédicaces, répondre à des demandes ponctuelles, sans oublier la facturation et le recouvrement. 

Éditeur, c’est un métier 


L'édition, c'est un métier complexe, comme le détaille très bien Coralie Raphaël sur son blog, dans un récent article qui invite à bien se renseigner avant de s'engager...

Relire le manuscrit, le corriger, le mettre en page et faire imprimer le livre ne constituent pas le gros du travail. Les auteurs savent bien pourtant à quel point il s'agit d'un dur labeur... Il faut aussi le mettre en dépôt dans les librairies, non sans avoir négocié le taux de remise qui sera la rémunération du commerçant ; qui gagne toujours plus sur un bouquin que son auteur ; mais sans qui le livre ne constituerait plus qu’un sujet d’archéologie…

Et n’oubliez pas la promo ! Facile quand on est un journal, me direz-vous. Pas faux, mais ça ne suffit pas. Il faut penser à s’appuyer sur les confrères journalistes des autres médias, et donc leur adresser les services de presse, goupiller les rendez-vous pour les interviews de l’auteur et recenser les chroniques pour appuyer la vente. 

" La promotion demeure la clé du succès d’un livre. C’est l’arme fatale. Elle permet de vendre même du très médiocre... "
Enfin c'est ce que j'ai pu constater... Mais succès de librairie ne veut pas dire pour autant fortune littéraire. 

Plus de 40% du chiffre d’affaire de la vente d’un livre est absorbé par la diffusion : les remises aux libraires plus la part de l’entreprise qui assure la distribution. Ce n’est pas rien. Sur un petit tirage, inférieur à 1000 exemplaires, avec un imprimeur pas trop gourmand, le second poste sera l’impression, modeste, finalement. L’éditeur pourra espérer récolter autant, si tout va bien. 

Un petit billet pour l'auteur


Et l’auteur, lui, touchera un peu moins, un petit billet de 1000€, tout au plus ; toujours mieux que de se faire assassiner par un pseudo-éditeur qui ne fera pas le job et se fera payer pour le confier au client-auteur.

Dans les trois cas évoqués plus haut, j'ai pu réduire les frais de diffusion en m'appuyant sur la logistique du journal et son réseau de points de vente et ainsi réduire à 25% la part de ce poste, non sans mal, car les libraires consentent rarement à baisser leur taux de commission sous les 30%. C'est ce qui m'a permis de donner un chouïa plus qu'une obole aux auteurs. 

Pour boucler mon affaire, au bout de 3 ans, je me suis débarrassé des stocks de livres en les vendant aux auteurs à prix symbolique (moins de 100€), histoire de tout sortir de la compta, libre à eux de les écouler désormais comme bon leur semble sur les marchés, dans des dédicaces, des foires aux livres. Je peux vous assurer qu'ils sont heureux.

E-book ou livre imprimé ?


Eux sont heureux, parce qu'il s'agit de retraités, qui avaient des histoires à raconter et souhaitaient rencontrer un public de proximité. Ils ne visaient pas une audience nationale, ni le Goncourt. C'est le cas de très nombreux auteurs. Pour ceux-là, le modèle dont il a été question ici mérite d'être envisagé. Et il serait souhaitable que des opérateurs se positionnent pour couper court aux pratiques de certains vendeurs de rêve qui ne sont pas des éditeurs.

Mais pour mieux comprendre à quel point les petits éditeurs - qu'il ne faut pas confondre avec leurs faussaires - sont soumis à la pression du réseau de diffusion, je vous recommande cet article de 2013 sur Actualitté, qui est toujours actuel, à peu de choses près. Pour un coût prohibitif, certains diffuseurs ne diffusent même pas les livres qui leur sont confiés.

A la lueur de cette expérience et à celle de ce que je vis aujourd'hui comme auteur auto-édité en numérique, le e-book ressemble fort à une solution alternative intéressante... Et ce n'est pas Jacques Vandroux qui me contredira. 

Magnus Latro



jeudi 9 avril 2020

10 (bonnes) raisons pour passer au livre numérique et pas uniquement en période de confinement

En période de confinement, difficile d'aller chercher un bouquin chez le libraire. Les spécialistes de la vente en ligne sont un peu sur la retenue. Il est donc plus facile de télécharger son bouquin pour en disposer tout de suite. Attention ! Vous risquez de devenir addict de ce mode de lecture.

A titre personnel, je m'y suis mis un peu par obligation.Désormais, je ne quitte plus ma liseuse.

1 - Le livre numérique te suit partout 


Disponible sur PC, tablette, smartphone et sur liseuse, il ne prend pas plus de place que l’objet dans lequel il se trouve et il est ainsi parfaitement disponible tout le temps et n’importe où.

2 - Toute ta bibliothèque dans la poche 



En franchissant définitivement le cap de la lecture numérique, c’est à dire en faisant l’acquisition d’une liseuse, s’ouvre au lecteur la perspective de disposer de toute une bibliothèque sur soi en permanence. Tu passes ainsi d'un Manga au dernier Prix Goncourt, puis à Victor Hugo, au gré des envies.

3 - Des tas de livres, gratuits 



De très nombreux classiques, dont les droits sont tombés dans le domaine public sont disponibles gratuitement. Certaines plateformes, dont Google, les tiennent à disposition du public. Des livres récents sont également proposés en téléchargement gratuit et légal, sur ebooksgratuits; la bibliothèque du Québec ...

4 - Un dictionnaire à portée de main 


De base, les liseuses et les applis de livres numériques proposent une option dictionnaire, bien pratique quand tu ne comprends pas un mot.

5 - Des auteurs inconnus à découvrir pour pas cher 


C’est sans doute le principal avantage de la liseuse, en particulier, et de la lecture numérique en général : elle donne accès à des œuvres qui n’ont pas été retenues par les maisons d’édition, mais qui sont pourtant de grande qualité. En général, ces livres sont rarement à plus de 10€ et, le plus souvent, autour de 3,99 €. Et à ce titre, je vous recommande La Fabrique des bâtards, pour juste à 0,99€.

6 - Lire de futurs best-seller avant tout le monde 


Un certain nombre des vedettes de la littérature ont fait leurs armes en version numérique et ont été dans un premier temps rejeté par les majors de l’édition. Et d’ailleurs, je vous recommande.. OK, c’est la dernière fois.

7 - Tu peux lire en public un Oui-oui sans complexe


Ou un Marvel, ou un truc cochon, voire un Fantômette, une romance, ou, pire, la Chartreuse de Parme...

8 - La plupart des nouveautés à portée de clic


La plupart, puisque certaines [rares] maisons d’éditions font de la résistance au numérique. En tout cas, pour les livres édités en numériques, il s’achètent d’un clic, voire deux, pour un peu moins cher que la version papier.

9 - Tu peux lire le soir sans empêcher ta moitié de dormir 


La plupart des liseuses sont dotées de systèmes de rétro-éclairage qui permettent de lire dans le noir. Autre intérêt des liseuses, elles ne diffusent pas la fameuse lumière bleue, nocive pour l’équilibre et qui empêche de dormir. La technologie utilisée est celle de l’encre numérique qui présente aussi l’avantage d’être économe en énergie.

10 - Tu peux lire dans ton bain, sous la douche ou dans la piscine


Certaines liseuses sont en effet résistantes aux projections d’eau et d’autres peuvent carrément passer à la baignoire... Et ça, ton bouquin, il ne peut pas !