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vendredi 22 janvier 2021

Varcolac, l'homme loup, mon nouveau roman en relecture

Une couverture provisoire pour un roman en cours d'achèvement.

Mon nouveau roman est achevé. Enfin son premier jet. Il reste à le relire, à le corriger, à le peaufiner. Mais le plus gros du travail est passé. J'ai en effet pour habitude de relire les chapitres précédents à chaque tournant important de l'histoire. 

Voici donc un petit aperçu de ce thriller rural.

Au cœur de la forêt sans fin des Landes girondines, le lierre s’affaire à effacer les ruines des bordels du Poteau. Mais le commerce des chairs a laissé ici un héritage. Une femme est enlevée sur le parking d’un supermarché. Des hommes ont disparu et des loups hantent les sous-bois. Des militants animalistes manifestent avec violence leurs revendications. Colère et incompréhension se mêlent dans les campagnes et dans la petite cité de Bazas. Le crime organisé s’épanouit à l’abri des grands pins et le sang coule sur les vieux pavés. Le rédacteur en chef du journal local est entraîné malgré lui par le déferlement du crime organisé qui se répand. Les forces de l’ordre semblent dépassées.

Varcolac est un thriller policier qui réveille le souvenir d’une histoire récente. Jusqu’à la toute fin des années 80 a prospéré près de Captieux, en Gironde, un fructueux commerce de la prostitution. Généré par la proximité d’une base militaire américaine, qui s’étendait jusqu’à Mont-de-Marsan, il a survécu au rapatriement des soldats US en 1967. Les Bordels ont été démantelés en 1987, mettant fin dans le même temps aux trafics qui gravitaient autour des maisons closes, contrôlées par le Milieu.

Le Poteau demeure dans la mémoire collective, au mieux comme un lieu de fête, au pire comme celui de l’exploitation de la misère sexuelle. Captieux est aujourd’hui une petite ville blottie dans la forêt, fière de ses traditions gasconnes, où il fait bon vivre, non loin de Bazas, cité médiévale, ancien siège épiscopal. Dans ce sud ouest enraciné, la vie s’organise autour des cercles, dans les stades de rugby, à la palombière, au rythme des fêtes de saison. 

Les maux de la ville ne sont jamais éloignés et j'ai imaginé  leur déferlement dans ce décor trop parfait. La forêt est le siège de tous les fantasmes. Sous un ciel d’hiver, balayé par les pluies qui font déborder les fossés et gorgent d’eau le sol sous la bruyère, peuvent surgir les fantômes des antiques terreurs. L’homme et le loup sont les meilleurs ennemis de l’humanité quand se nouent les pires alliances. 


jeudi 12 novembre 2020

La fabrique des bâtards, un thriller intense et dérangeant

 

La fabrique des bâtards, un thriller, avec de l'action pure et dure...

Recherché par la police, traqué par l’organisation criminelle d’un magnat du porno, Victor cherche à survivre. Dans sa fuite, il traverse un pays bouleversé par des émeutes urbaines.

L’action d’un homme seul a engendré l'anarchie. Des officines agissent en sous-main jusqu’au sommet du pouvoir. L’inspecteur Ledhu est dépassé et bientôt menacé. Tous les proches du fugitif devront s’exiler.

Au cœur de ce chaos se joue le destin d’un nouveau-né retiré à ses parents, objet de fantasmes et de conjectures. De son avenir dépend aussi celui de la société.

Assassinats, enlèvements, manipulations, trahisons, mensonges d’État et guérillas, les forces qui s’affrontent sont toutes puissantes. Il faudra transgresser les règles pour survivre. Qui y réchappera ? Et à quel prix ?

La fabrique des bâtards est un thriller dystopique intense. Au début était l’expérimentation sociétale ultime, l’alpha et l’oméga de l’égalité et de la fraternité…

 

" Une pépite. Une écriture fluide, incisive, un rythme soutenu, haletant. Il s’agit d’une auto édition et cet ouvrage mériterait bien plus de reconnaissance. Ce livre est une pépite que je prendrai plaisir à relire et à diffuser."

Marion

"C’est un roman assez déroutant qui fait tout de même froid dans le dos mais que je vous conseille car il est tout de même très audacieux. J’ai beaucoup apprécié les personnages travaillés dans le roman et leur évolution au fil des pages ! Un roman qui ne pourra que vous captiver ! "

Kathia

" On a droit à un roman d’action où il y a vraiment de l’action pure et dure, de la baston, de l’hémoglobine à qui mieux mieux, des tueurs, des justiciers, les bons et les méchants. "

Krys Aline

 En format broché ou e-book.

jeudi 5 novembre 2020

Amazon bienfaiteur des arts et des lettres


"Mécène, issu d'une ancienne famille de rois, ô mon rempart et ma douce lueur de gloire." Horace. 

" Amazon est un bienfaiteur de l'auto-édition et de la culture. Je l'affirme haut et fort. Et si un libraire ou un éditeur veut me prouver le contraire, qu'il n'hésite pas à prendre mon roman. Voilà, c'est dit."  

J'ai lancé une énième campagne de promotion de mon roman au tout début du re-confinement, histoire de tenter de le proposer aux néo-reclus. Toute occasion est bonne à saisir en matière de commerce.

A ce jour, la fabrique des bâtards s'est surtout vendue en e-book via Amazon (90%). Le format broché, lui, n'est disponible que sur cette même plateforme. 



Sans Amazon, mon livre, comme beaucoup d'autres, n'existerait pas. 

Pour la première fois, après des dizaines d'opérations promotionnelles, je me vois opposer des refus en mode indigné : "#boycott Amazon", "j'achète local". Les boomers ont de toute évidence oublié qu'ils ont laissé la grande distributions siphonner l'économie locale au bénéfice de multinationales de l'hyper consommation. 

Voici donc ma réponse : je n'ai pas le choix. Amazon est mon seul refuge.

A l'exception notoire de quelques librairies spécialisées, vraiment indépendantes et qui tirent le diable par la queue, le monde du livre est formaté jusqu'au bout de son réseau. C'est une énorme machine à écouler du best-seller, au bénéfice des grosses maisons.

Inutile de s'attarder sur ce modèle qui bénéfice d'exceptions légitimes - à travers le prix unique et une TVA réduite - ce qui permet de se bercer de l'illusion que la France demeure la patrie des arts et des lettres. 

Grâce à ces privilèges, malgré tout, on lit encore des livres dans ce pays et quelques libraires à l'ancienne, alternatifs, voire franchement divergents, parviennent à survivre.

Quelle place pour les auto-édités ?

Il est juste dommage que cette machine n'ait pas trouvé le moyen de faire une place aux petits nouveaux, aux modestes, aux amateurs. Quelques tentatives existent en Europe, notamment à travers BOD (book on demand), qui imprime les ouvrages à l'exemplaire, mais rien ne permet vraiment à un auteur auto-édité de toucher son public, sans passer par Amazon.

En fin de compte, assez peu de livres peuvent s'affranchir de la puissance de cet outil de vente en masse. Et tous les professionnels savent user de ses particularités, et du levier que constitue son sacro-saint classement, devenu le baromètre suprême du succès littéraire.