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lundi 5 octobre 2020

Deux résumés [teasers] pour un roman



Après le dur constat que les internautes bloquaient souvent au bout du voyage numérique, j'ai retravaillé le teaser de la fabrique des bâtards. 

Voici donc deux propositions. Le premier texte est la nouvelle mouture. Le second est celui qui est utilisé actuellement.

Teaser 1

La fabrique des bâtards explore un futur possible à vous glacer les veines ; ces vaisseaux dans lequel coule le sang de vos ancêtres, mais qui ne sera plus celui de vos enfants. 

Ce thriller politique et social au rythme endiablé va vous plonger dans une traque impitoyable dont l’enjeu dépasse les protagonistes. 

Imaginez chaque nouveau-né, enfant de la République, échappant à l’avenir prédestiné qui enchaînait ses parents. Imaginez le Destin revisité. Imaginez la paix, un monde nouveau peuplé de frères et de sœurs…

L’État français expérimente l’ultime avancée sociétale, celle par quoi toute inégalité sera abolie et toute race effacée. Survient en réaction la partition ultime des territoires perdus, l’expression de tous les séparatismes et la résistance.

Magnus Latro explore une hypothèse folle qui ressemble pourtant à un futur possible. 

Au commencement était une idée simple : partager les nouveaux-nés entre toutes les familles en désir d’enfant. Un écho à cette proposition : « La vraie révolution, la vraie égalité totale, ce serait de mélanger les bébés à la naissance comme dans La vie est un long fleuve tranquille. »

Teaser 2

L’enlèvement d’un nouveau-né à ses co-parents déclenche une série de violences. Les forces de sécurité peinent à contenir des bandes armées. Des familles entières tentent de s’enfuir de zones urbaines qui ont fait sécession. Dans cette ambiance insurrectionnelle, les enquêteurs s’efforcent de retrouver l’enfant et d’identifier son ravisseur. Des groupes d’influence et des organisations politiques brouillent les pistes.

L’inspecteur Ledhu explore toutes les hypothèses mais son enquête lui échappe. Victor Perrodeau, son principal suspect, est pris en chasse par les hommes de main d’un magnat du porno et de sa fille, envoûtante et nocive. Les filets se resserrent autour des protagonistes de cette traque sans pitié qui traverse des territoires bouleversés.

Le fugitif qui cherche à préserver le secret de la nouvelle famille de l’enfant, doit échapper à ses poursuivants. L’enquêteur va devenir un danger et sa vie sera menacée.

Au commencement était une idée simple : partager les nouveaux-nés entre toutes les familles en désir d’enfant. Un écho à cette proposition de Yann Moix : « La vraie révolution, la vraie égalité totale, ce serait de mélanger les bébés à la naissance comme dans La vie est un long fleuve tranquille. »

La fabrique des bâtards est un thriller politique et social, l’histoire d’une traque impitoyable. C’est un roman d’aventure qui dessine un futur possible.

Êtes-vous prêts à plonger dans le monde d'après ?


mardi 8 septembre 2020

Le business de la procréation existe bel et bien, la preuve, il tient salon



Le salon désir d'enfants a eu lieu à Paris les 5 et 6 septembre 2020. L'événement aurait pu passer inaperçu et c'eut été dommage. J'aurais manqué pour ma part cette révélation que La fabrique des bâtards s'inscrit dans une réalité. 

Certains lecteurs m'avaient jusqu'ici contesté la réalité, voire même la possibilité d'une marchandisation de la fécondité. J'avais beau pointer du doigt l'existence de services de coparentalité en Europe et en France, beaucoup ne croyaient pas en l'éventualité d'une libéralisation du commerce du sperme comme de la gestation, ou de tout acte procréatif.




Le salon "Désir d'enfant" est donc venu confirmer la justesse de mon intuition. Non que je désire absolument que l'enfant tombât de manière définitive dans le domaine du commerce, mais parce que cette forte conviction qu'une telle déviance est engagée est le point de départ de la fabrique des bâtards.

Les personnages de mon roman ont des avis tranchés sur le sujet. Je suis persuadé que nul ne peut rester neutre à propos de ces perspectives qui interrogent très fortement nos perceptions de la nature humaine. Il en va de nos liens à nos familles et de nos relations sociales, mais aussi de nos visions de la transcendance. 


mercredi 22 juillet 2020

Mai 68 chez Louis XVI, les souvenirs d'un esprit libre

Hervé Louboutin, dans un des lieux qui évoquent ses auteurs fétiches (photo HL/Facebook)

Autant l'écrire tout de suite, je connais bien Hervé Louboutin. J'ai aimé travailler avec lui et participer à ses aventures éditoriales. Il fait partie des quelques hommes libres de la profession journalistique, peu friands du copier-coller, de la répétition et de l'humeur au diapason.

"Mai 68 chez Louis XVI", roman auto-biographique, esquisse la trajectoire d'un amoureux des mots et du sens. L'auteur s'y dissimule à peine derrière le personnage principal d'Henri. Lui voulait devenir avocat, son meilleur ami envisageait la prêtrise ; le Destin en décidera autrement. Il sera donc journaliste. 

Quand il ne se formatait pas dans les écoles, le journalisme pouvait être un accident de parcours, une chance à saisir. 

Hervé-Henri fréquentait le lycée alors que commençait à diffuser dans le corps enseignant les idées neuves pourtant déjà éculées. On y croisait encore quelques esprits revêches aux tendances. Ainsi vint au futur rédacteur en chef de Presse O' le goût de philosopher et de la littérature, par la grâce d'un professeur à contre-courant, de ceux qui marquent les jeunes esprits.

Mai 68, le virage d'une vie

Henri a observé mai 68 depuis le cercle Louis XVI peuplé de "plus de chevalières que de chevaliers". C'est le point de départ d'un récit qui est tout autant une balade littéraire qu'une galerie de portraits où figurent en bonne place Julien Gracq, Chateaubriand, Raspail, Philippe de Villiers, PPDA..., sur fond de Grand Ouest, entre Normandie et Vendée. 
Henri témoigne des dernières grandes heures de la PQR (presse quotidienne régionale). La normalisation des esprits a eu sa peau, au bénéfice du journalisme syndical normalisé et de la concentration. 

Hervé a osé l'aventure de l'indépendance en lançant un news magazine et un certain nombre de déclinaisons locales de versions féminines. Son roman place sous le jour des convictions le parcours du "Citizen Kane à la Nantaise", comme le nommait souvent la Lettre à Lulu, un mensuel satirique pas toujours inspiré.

- Mais 68 chez Louis XVI - Editions les Chantuseries - 16€ Hervé Louboutin - ISBN : 979-10-90849-37-2